La Tanzanie condamnée à payer 185 millions $ à Standard Chartered Bank, dans le cadre d’un partenariat public-privé qui a mal tourné

(Agence Ecofin) – Le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI) de la Banque mondiale a rendu un verdict qui condamne le gouvernement de Tanzanie à payer la somme de 185 millions $, à une des filiales du groupe financier Standard Chartered Bank. Ce montant est de loin inférieur aux 352,5 millions $ qu’avait demandés Standard chartered.

L’affaire remonte à 2010 et a déjà fait tomber plusieurs hauts fonctionnaires de l’administration tanzanienne en 2014. Elle a pourtant commencé sur de bonnes intentions, avec un contrat de partenariat public-privé, passé entre le gouvernement tanzanien et l’entreprise Independant Power Tanzania Limited (IPTL), une joint-venture entre des actionnaires majoritaires malaysiens et quelques actionnaires tanzaniens. Cette dernière devait construire et exploiter une centrale énergétique et l’entreprise publique TANESCO devait racheter toute la production.

Les choses ne se sont pas passées comme prévu et le gouvernement a voulu obtenir une baisse des prix sous peine de mettre fin au contrat. Il estimait que certaines dispositions ne lui étaient pas favorables. IPTL, qui avait déjà contracté des prêts auprès des banques malaysiennes, a indiqué que le gouvernement devrait rembourser les frais déjà engagés.

Standard Chartered Bank entre dans le processus parce que sa filiale basée à Hong Kong a racheté la dette de la banque malaysienne qui avait initialement prêté les fonds au projet. Cette nouvelle affaire vient mettre au grand jour la fragilité des pays africains dans la signature des contrats de partenariat public-privé.

Le gouvernement tanzanien, quant à lui, nie toute responsabilité et déclare qu’il n’envisage pas de payer les dommages. « Ni le gouvernement ni la compagnie d’électricité nationale TANESCO, n’ont aucune responsabilité juridique dans cette affaire », a déclaré mercredi le porte-parole du gouvernement tanzanien, Hassan Abbasi, dans un post sur twitter.

Idriss Linge

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by : Agence Ecofin

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