le secteur bancaire reçoit un appui fort du chef de l’Etat dans la bataille pour la suppression de la limitation des taux d’intérêt

(Agence Ecofin) – Les banques commerciales opérant sur le marché kényan ont reçu un appui fort de l’exécutif de ce pays, dans leur bataille pour la suppression de la loi qui plafonne les taux d’intérêt applicables sur les crédits bancaires. Le président Uhuru Kenyatta (photo) a refusé en effet, de parapher la Loi de finances pour l’exercice budgétaire 2019/2020 que lui ont transmise les parlementaires, tant que ne sera pas supprimée la disposition querellée.

La nouvelle a fait plaisir aux banques qui font une pression forte depuis les premières discussions sur cette mesure, pour qu’elle ne soit pas appliquée, et même après son entrée en vigueur. Dans l’esprit de la loi, il était question de permettre aux Kényans d’accéder à des crédits bancaires à taux réduits. Le maximum autorisé dans le cadre de cette loi est de 4% au-dessus du taux directeur de la Banque centrale.

Le gouvernement justifie sa volonté de voir cette loi retirée, par le fait qu’elle n’a pas conduit à un boom du crédit à l’économie, au contraire. Des données collectées sur le marché financier et celles publiées par la Banque centrale indiquent en effet, que les volumes des nouveaux crédits bancaires ont affiché une faible progression depuis 2016 au Kenya. Les banques expliquent ne pas vouloir prendre trop de risques de peur de ne pas être rémunérées à juste titre.

Du côté de l’exécutif kényan, on indique que cette situation a contribué à faire stagner l’économie, notamment certains secteurs comme celui de l’immobilier qui a vu le nombre de ventes baisser, parce que les acquéreurs n’ont plus la possibilité d’avoir un appui bancaire. Même si la mesure est retirée, rien ne dit que les crédits bancaires vont s’envoler au Kenya.

La situation macroéconomique semble bonne, mais le pays connait des poches de faiblesse. Les capacités de production du secteur privé local demeurent assez faibles et l’économie repose sur une dette qui ne cesse d’augmenter et de nombreux investissements étrangers, qui ne créent pas forcément les volumes d’emplois capables de générer une forte croissance. La réaction du Parlement est donc à suivre. Ses membres ont déjà fait savoir qu’ils ne changeront rien, tant que les banques ne prouvent pas qu’elles peuvent s’abstenir d’appliquer des taux usuraires, voire abusifs.

Idriss Linge

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by : Agence Ecofin

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