Le secteur africain du private equity est exposé aux bouleversements causés par le coronavirus dans la région

(Agence Ecofin) – Les entités de private equity présentes ou intervenant en Afrique ne sont pas épargnées par les bouleversements causés par le coronavirus. De nombreuses entreprises qui comptent les fonds de private equity comme investisseurs sont aussi exposées aux conséquences négatives des mesures de confinement prises par plusieurs pays de la région pour faire face à la pandémie.

En Afrique du Sud, la Banque centrale n’exclut pas de procéder à la stratégie des assouplissements quantitatifs qui consistera à intervenir sur le marché des capitaux, en rachetant des obligations pour apporter des équilibres dans le secteur financier, notamment bancaire. Pour le moment, les dispositifs relatifs à l’appui des placements effectués par les firmes et les fonds de capital-investissement ne sont pas clairs.

Selon des données fournies par la base des données crunchbase, il en ressort que les montants de financement connus et mobilisés sur le premier trimestre 2020, ont été de 1,24 milliard $. C’est le niveau le plus faible pour la période, depuis 2016. Certains observateurs font remarquer que les contributeurs aux fonds d’investissement devront prévoir d’être au capital de ceux-ci, pour une période plus longue.

Dans la mesure où les entreprises bénéficiaires des investissements du private equity sont aussi susceptibles de connaître de faibles performances, des voix s’élèvent pour demander un accompagnement de ces entreprises. Cette requête a été particulièrement effectuée par l’Association sud-africaine de private equity. Selon des données pertinentes collectées par l’Agence Ecofin, 172 fonds d’investissement focalisés sur l’Afrique sont actifs dans la région.

A côté de ces fonds d’investissement, on peut aussi noter la présence d’institutions de financement du développement  au capital de près de 450 sociétés ou fonds d’investissement. Le private equity est un pan du financement de l’économie tout aussi important que le secteur bancaire en Afrique. Son évolution au cours des prochaines années post-covid-19 est à suivre.

Idriss Linge 

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by : Agence Ecofin

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