JP Morgan anticipe une hausse massive des cessions d’actions sur le marché financier sud-africain

(Agence Ecofin) – La filiale Afrique subsaharienne de JP Morgan & Co pense que les limites du secteur bancaire et du marché de la dette en Afrique du Sud pousseront les entreprises à vendre leurs actions. Mais trouver des preneurs ne sera pas une chose simple, dans une économie aux perspectives incertaines.

JP Morgan & Co estime que les difficultés pour les entreprises à mobiliser des ressources financières se traduiront par des cessions importantes d’actions d’entreprises sur le marché financier sud-africain. En dehors des emprunts, un autre mécanisme de mobilisation de la trésorerie pour les entreprises consiste soit à céder des participations dans des filiales, soit à vendre leurs propres actions.

« En l’absence de marché obligataire développé pour les entreprises et d’un secteur bancaire qui a une capacité limitée, le dernier rempart des entreprises pour lever des fonds se fera probablement par l’émission d’actions », a fait savoir Kevin Latter, le chef des opérations de la filiale en Afrique subsaharienne de la banque américaine, qui est basée à Johannesburg en Afrique du Sud, selon des propos rapportés par Bloomberg.

JP Morgan & Co a été très active sur les émissions d’actions d’entreprises en Afrique subsaharienne, dont 95% se sont déroulés en Afrique du Sud. La banque américaine s’est réservé 10 millions $ de revenus de commissions sur des émissions d’actions enregistrées sur les marchés financiers de la région. Mais trouver des investisseurs susceptibles d’investir sur ces actions, ne sera pas chose facile.

Il est vrai que la valeur de ces entreprises qui se mesure au poids de la valeur boursière de leurs actions sur leurs valeurs globales est faible. Mais au niveau actuel, il faudrait une moyenne de 15 ans pour rentabiliser son investissement sur le marché financier sud-africain. Or les perspectives de l’économie sud-africaine sont assez incertaines.

Pour 2020, la Banque centrale prévoit une baisse de la croissance du PIB de l’ordre de 7%, et aucun horizon de sortie de crise crédible n’est encore connu.

Idriss Linge

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by : Agence Ecofin

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