les banques cotées sont restées rentables au premier trimestre 2020, mais avec des performances en berne

(Agence Ecofin) – La marge nette des banques kényanes a été mise sous pression par une hausse des provisions pour faire face aux créances douteuses. Toutefois, les fondamentaux du secteur restent solides et des perspectives d’amélioration existent.

Les banques commerciales kényanes cotées sur le Nairobi Securities Exchange ont connu un premier trimestre 2020 assez complexe marqué vers le début du mois de mars par le coronavirus et ses implications. Sur une base consolidée, leurs revenus par action combinés ont baissé de 7,3% sur la période contre une augmentation de 12,2% pour la même période en 2019.

Cette faible performance est le fait d’une hausse des charges sur chaque produit net bancaire généré, et qui pour les 10 banques analysées, a été en moyenne de 61,4% contre 53,5% au cours du premier trimestre 2019. Les mesures prises pour limiter la propagation du coronavirus ont alourdi les charges d’exploitation, mais la pression a surtout été forte sur la restructuration des crédits bancaires qui a fait grimper le coût du risque.

Au total, les 10 banques cotées de la Bourse de Nairobi ont restructuré pour 298 milliards de shillings kényans de crédits accordés à leurs clients, soit environ 2,8 milliards $. Ces restructurations se sont traduites par une hausse des provisions pour créances douteuses ; ce qui a réduit les marges nettes. L’autre conséquence de ces initiatives c’est que cela a détruit la qualité des actifs des banques kényanes.

Selon des experts qui suivent le secteur bancaire kényan, l’encours des créances douteuses au premier trimestre était de 11,3% du total des crédits accordés à l’économie. C’est son niveau le plus élevé depuis 2010, selon des données de marché collectées par l’Agence Ecofin. Malgré la vague de consolidation, le secteur bancaire au Kenya demeure assez saturé avec un ratio de nombre de banques sur population de 0,8x comparativement à l’Afrique du Sud qui est à 0,7x et le Nigeria, première économie africaine, qui est à 0,1x. L’année 2020 risque d’être assez difficile pour ces établissements financiers, mais ils devraient continuer de séduire les investisseurs.

Les fondamentaux des banques kényanes sont assez solides, et se sont renforcés du fait de récentes consolidations. Elles continuent de créer de la valeur pour leurs investisseurs avec le niveau record de fonds propres de 665 milliards $ atteint la fin du trimestre.

Enfin, ces banques demeurent sous valorisées en comparaison avec celles des pays comme le Nigeria ou l’Afrique du Sud. Cette situation permet d’envisager une réalisation des plus-values pour les investisseurs qui choisiraient d’acheter leurs actions.

Idriss Linge

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by : Agence Ecofin

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