(Agence Ecofin) – La banque africaine de financement de l’import-export a accordé deux appuis au secteur bancaire en Egypte dont l’un de 3,55 milliards $. Cette ressource permettra de faciliter les paiements des factures des exportateurs et éviter des ruptures dans la chaine des importations.

La Banque africaine d’import-export (Afreximbank), a décaissé un montant total de 3,55 milliards $ en faveur du secteur bancaire égyptien, a-t-on appris d’un communiqué publié le 17 juillet 2020. L’institution multilatérale de financement du commerce en Afrique a aussi déclaré avoir fourni un montant supplémentaire de 300 millions $ à la Banque Nationale d’Égypte pour soutenir les activités visant à développer le commerce intra-africain.

Les 3,55 milliards de dollars a été mis à la disposition de la Banque centrale d’Égypte pour une part et pour une autre, à des banques égyptiennes par le biais d’un programme dont l’objectif est d’atténuer l’impact de la pandémie sur le commerce. Ce dispositif a été conçu pour aider les pays membres d’Afreximbank à gérer l’impact négatif des chocs financiers, économiques et sanitaires causés par des épidémies ou des pandémies, telles que la COVID-19.

« Face à un changement radical des perspectives économiques, les banques de la plupart des pays, y compris l’Égypte, doivent se préparer à une perturbation économique généralisée et à une récession. Le soutien que nous apportons au système bancaire égyptien permettra d’assurer la poursuite des échanges commerciaux et d’éviter les défaillances, en renforçant les bases économiques nécessaires pour préserver la santé publique et promouvoir une solide reprise », a fait savoir Benedict Oramah, le président de l’institution.

Ces ressources seront destinées à faciliter la continuation du paiement des importations. L’une des conséquences de la Covid-19 a justement été la réduction des exportations, et donc des revenus en devises nécessaires aux échanges internationaux. L’appui d’Afreximbank permettra aux acteurs économiques de respecter les délais sur les paiements de la dette commerciale qui arrivent à échéance. La facilité soutiendra aussi la liquidité de la Banque centrale et des prêteurs égyptiens locaux pendant la crise, tout en garantissant la poursuite du commerce en produits essentiels tels que les denrées alimentaires et les fournitures médicales.

Idriss Linge