Cash en hausse, malgré un semestre complexe

(Agence Ecofin) – Maroc Telecom est parvenu à accroître son niveau de trésorerie au premier semestre 2020, malgré le paiement de charges d’environ 4,4 milliards de dirhams. Il a bénéficié d’une solide résilience de ses activités en Afrique subsaharienne. Son évolution en bourse est à suivre.

La trésorerie du groupe Maroc Telecom, première capitalisation boursière de la Bourse de Casablanca, s’est achevée au premier trimestre sur un montant de 2,27 milliards de dirhams marocains (237 millions $). Cela représente une hausse de 39%, comparativement à son niveau de la même période en 2019.

Sur les six premiers mois de 2020, le groupe a augmenté son cash de 788 millions de dirhams, contre une baisse de 66 millions de dirhams sur le premier semestre 2019.

Ce niveau de trésorerie du groupe fait office d’exploit, car la période d’exercice sous revue a été marquée par une baisse de tarifs dans certaines filiales, dans le reste de l’Afrique, et les effets de la Covid-19. En effet, le groupe dit avoir payé intégralement l’amende de 3,3 milliards de dirhams qui lui a été imposée par le régulateur marocain, en février 2020. Il avait provisionné cette dépense sur les comptes de l’exercice 2019. Le groupe a aussi dû payer pour 107 millions de dirhams au titre de complément de licence au Togo.

Sur un autre plan, Maroc Telecom a contribué à hauteur de 1 milliard de dirhams au fonds spécial Covid-19 au Maroc.

Les revenus à l’international sont quasi stables, si on ne considère pas l’intégration du Tchad. Il y a eu au Burkina Faso une hausse de deux points de pourcentage de l’impôt sur le chiffre d’affaires, qui est passé de 5% à 7% pour les opérateurs de téléphonie mobile. En plus de cela, il y a eu une extension de cet impôt sur le chiffre d’affaires du mobile Money.

Au Togo, au Mali, au Tchad et au Gabon, il y a eu des ajustements à la baisse de certaines tarifications. Mais au final, le résultat opérationnel est resté quasiment stable, comparé à celui de la même période en 2019, soutenu par l’intégration complète des opérations tchadiennes.

Le bénéfice net consolidé recule de 31%, principalement du fait de la contribution au fonds covid-19 au Maroc. Le bénéfice net à l’exclusion des parts minoritaires dans les filiales est de 1,9 milliard de dirhams.

Sur la Bourse de Casablanca où le groupe est coté, la valeur de son action n’a que faiblement varié, même si c’est à la baisse. Elle a progressé de 28% depuis son niveau le plus bas de l’année atteint le 18 mars dernier, lorsque les premières mesures anti-covid ont été prises. Sa valeur actuelle (14,58 $) reste en deçà de son niveau le plus élevé de l’année 2020 (16,8 $). Mais les possibilités de croissance sont faibles. Prise en dollar américain, sa valeur actuelle représente 45,8 fois son bénéfice net par action, hors éléments exceptionnels. Mais son action offre encore un rendement de dividende de 4%, ce qui en ces temps reste attractif.

Idriss linge

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by : Agence Ecofin

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