le private equity place le gouvernement dans l’embarras

(Agence Ecofin) – En Grande-Bretagne, le gouvernement réfléchirait à une solution qui lui permettrait de préserver près de 840 000 emplois dans des entreprises appartenant à des fonds d’investissement. Mais la mise en place d’une telle mesure est beaucoup trop complexe.

Le gouvernement britannique est dans l’embarras avec les entreprises qui ont pour actionnaires de référence les fonds de private equity. Selon le Financial Times, l’administration britannique réfléchirait à la possibilité d’apporter un appui à ces sociétés afin qu’elles puissent faire face à leurs engagements.

Le problème c’est que cela risque d’aller à l’encontre de la réglementation qui interdit de financer des sociétés dont les pertes dépassent 50% du capital social. Or pour une grande part, les firmes de private equity ont des méthodes d’investissement qui consistent parfois à surendetter les entreprises de leurs portefeuilles. Cela permet de gonfler les charges d’exploitation via le remboursement de la dette et ainsi elles échappent à l’impôt.

Par ailleurs, le gouvernement britannique pourrait se heurter à une vive opposition face à une telle mesure. Une partie de l’opinion publique britannique est en effet contre le fait d’utiliser les ressources des contribuables pour secourir des entreprises qui appartiennent à une catégorie d’investisseurs disposant d’un matelas financier aujourd’hui estimé à près de 2500 milliards $.

Or si rien n’est fait, la situation pourrait devenir un risque majeur pour les 840 000 emplois qui existent indirectement en Grande-Bretagne grâce au private equity. Le lobby secteur compte bien s’en servir. Celui-ci a demandé au gouvernement d’instruire les banques à assouplir les règles de remboursement des dettes dues par les entreprises dans leurs portefeuilles d’investissement.

Parce qu’elles ne sont pas parvenues à recevoir des prêts garantis par l’Etat britannique, de nombreuses sociétés de capital-investissement ont ces derniers mois eu recours aux marchés obligataires, des prêteurs privés et, dans certains cas, ont utilisé leurs propres fonds pour soutenir les entreprises qu’elles possèdent. Ce dilemme qui enfle en Grande-Bretagne parle à l’Afrique.

On retrouve sur le continent noir, des centaines de fonds d’investissement. Les entreprises de leurs portefeuilles font face elles aussi à des tensions de trésorerie, du fait de la covid-19.

Idriss Linge

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by : Agence Ecofin

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