les pertes se creusent sur le marché obligataire

(Agence Ecofin) – Au Nigeria, les investisseurs qui achètent les titres de dette du gouvernement reçoivent désormais un gain largement inférieur à la hausse des prix au sein de l’économie.

Le marché des titres d’emprunts (obligations) émis par le gouvernement nigérian connaît de sérieuses pertes.

Pour mesurer ce qu’ils gagnent en prêtant de l’argent aux Etats, les investisseurs comparent les taux d’intérêt qu’ils reçoivent à la progression de l’inflation. L’idéal est que le rendement des obligations soit supérieur à la hausse des prix.

A la fin du mois de juin 2020, les prix des biens et services ont connu une hausse générale de 12,6% or dans le même temps, le taux d’intérêt sur les bons du Trésor émis par le gouvernement pour une période d’un an était de seulement 3,1%. Cela constitue une perte effective de -8,7% pour ceux qui y ont investi, et l’écart continue de se creuser.

Avec la pandémie de coronavirus, les obligations du Trésor public nigérian sont devenues un refuge pour les gestionnaires de fonds. La forte demande sur ce marché, surtout des obligations à court terme, a mis la pression sur les rendements. Cette situation inquiète les investisseurs notamment internationaux qui ont plus de 2,5 milliards $ de capitaux piégés sur un marché obligataire nigérian devenu très peu rentable.

Les analystes nigérians encouragent les investisseurs à se tourner vers les actions des sociétés cotées. Avec une valorisation boursière qui représente 8,6 fois l’ensemble de la masse des bénéfices des sociétés qui y sont cotées, la Bourse de Lagos est l’une des places financières les plus attractives d’Afrique.

Mais l’incertitude qui continue de planer en raison de la covid-19 et ses effets n’encourage pas les investisseurs à aller dans ce sens.

Idriss Linge

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by : Agence Ecofin

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Capital Media

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