des risques et opportunités avec un naira qui fluctue au-dessus de 480 pour 1 $

(Agence Ecofin) – La faible disponibilité des devises maintient la valeur du naira, la monnaie du Nigeria, à un niveau plus bas que celui des années précédentes. Cette situation favorise les entreprises exportatrices, mais constitue un défi pour les sociétés qui importent plus.

Depuis début décembre 2020, la valeur du naira, la monnaie nigériane, connait des hauts et des bas, mais reste au-dessus de 450 pour 1 $, a constaté l’Agence Ecofin en consultant les données du marché monétaire impliquant ce pays.

Cette évolution reste largement au-dessus du taux officiel auquel la Banque centrale du Nigeria règle les importations et les exportations du pays. Loin d’être exclusivement un défi, la volatilité du naira comporte un certain nombre d’opportunités, mais aussi des risques selon les activités des sociétés qui évoluent au Nigeria.

Pour celles qui ont plus d’engagements en devises internationales que de revenus, les pertes de change peuvent être importantes à la fin de l’année. Mais pour celles dont les revenus sont réalisés en devises étrangères et consolidés au Nigeria, une monnaie plus faible constituera une augmentation des revenus au niveau local.

Pour le premier trimestre de son exercice 2020 2021, l’entreprise PZ Cussons Nigeria a par exemple déclaré un peu plus d’un milliard de nairas de pertes de change. Ainsi, son résultat net de la période a été une perte de 212,4 millions de nairas. Cela a effacé une marge brute positive de plus de 712 millions de nairas, réalisée sur les ventes de marchandises.

Avec la baisse des prix du baril de pétrole, principale source de revenus en dollars du Nigeria, la monnaie locale est devenue fragile du fait d’une forte demande de devises qui trouve peu de satisfaction. Ainsi, les investisseurs suivent de près les évolutions du taux de change sur le marché officiel géré par la Banque centrale et le marché parallèle qui est perçu par les analystes comme la vraie référence de la valeur du naira.

Idriss Linge

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by : Idriss LINGE

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