les banques cotées en bourse ont sauvé les marges en soutenant leurs clients

(Agence Ecofin) – La covid-19 a rendu difficile le remboursement des crédits, ou le paiement des intérêts par les clients des banques. Au Kenya, on remarque que pour les sociétés de crédit cotées en bourse, les arbitrages ont oscillé entre le maintien des clients et la rentabilité.

La valeur globale des crédits restructurés par les banques commerciales cotées sur Nairobi Securities Exchange, le marché financier kényan, a atteint 1400 milliards en monnaie locale (12,55 milliards $) à la fin du mois d’octobre 2020, apprend-on d’un rapport de la firme d’analyse Cytonn Investment. Cela représente 46,5% de l’encours global des prêts accordés par ces sociétés financières à cette période.

Selon les clients, la restructuration a consisté en des moratoires accordés sur une période allant de 3 à 12 mois, tant sur le principal de la dette que sur les intérêts à rembourser.

Même si cette initiative a fait l’objet d’un encadrement par la Banque centrale, les banques kényanes semblaient ne pas avoir d’autres choix que de venir au secours de leurs clients, pour éviter de nombreux défauts de paiement. La conséquence de cette décision a été que la qualité des actifs des banques s’est détériorée légèrement.

L’encours des créances en souffrance des banques cotées en bourse était de 12,4% du total des crédits accordés, selon des données collectées sur les communications financières faites au cours de la période de 9 mois, s’achevant le 30 septembre 2020. C’est le niveau le plus élevé des 10 dernières années, et il est largement au-dessus de la moyenne des cinq dernières années qui est de 8,5%.

Malgré cet effet négatif sur l’équilibre de leurs bilans, les banques analysées ont sauvé leurs marges. Le bénéfice net global du secteur a reculé de 32,7% comparé à celui des 9 premiers mois de 2019, mais il est resté globalement positif.

Dans ses perspectives du secteur bancaire africain pour 2021, l’agence américaine de notation Moody’s pense que les créances continueront de poser des problèmes aux banques kényanes, mais qu’elles ont suffisamment de fonds propres pour amortir le choc. En revanche, il est attendu qu’elles demeurent rentables, tout en conservant leurs capacités à absorber des créances en souffrance supplémentaires.

On a aussi noté au cours du troisième trimestre 2020, une série de consolidations, d’acquisitions ou de fusions impliquant les banques kényanes. Si ces initiatives sont finalisées, cela présage de volumes d’activités plus importants et donc des revenus en hausse.

Idriss Linge

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by : Agence Ecofin

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