Sur la Bourse de Nairobi au Kenya, Safaricom et les banques font le bonheur des investisseurs

(Agence Ecofin) – Les valeurs augmentent et les investisseurs accumulent des plus-values sur la Bourse de Nairobi au Kenya. Cependant, des risques existent notamment en ce qui concerne la durée moyenne des placements et le rendement des dividendes.

La capitalisation boursière du Nairobi Securities Exchange (NSE), le marché financier kényan, a atteint 2629 milliards de shillings kényans (24,7 milliards $), le vendredi 7 mai 2021. C’est un niveau record depuis 2018.

La semaine a été marquée par un solide volume des transactions qui a atteint 1 milliard de shillings tiré par les valeurs comme Safaricom et les deux grosses banques du pays (Kenya Commercial Bank, et Equity Group.

« Cela est principalement dû à l’augmentation du sentiment positif des investisseurs, suite à la baisse continue des nouvelles infections à la covid-19, et à l’assouplissement des mesures barrières. Le marché s’attend à ce que les activités reprennent », a déclaré Sarah Wanga, responsable de la recherche d’AIB-AXYS Afrique, une firme de gestion et d’investissement basée au Kenya, selon des médias locaux.

Cette bonne nouvelle comporte cependant un revers. La valorisation boursière du marché financier kényan est soutenue par quelques entreprises, dont Safaricom qui pèse pour plus de 70%. Les investisseurs s’attendent à une bonne année 2021 et un dividende généreux, surtout que le groupe est candidat à une licence de télécommunications en Ethiopie ; ce qui laisse penser à plus de revenus.

Aussi, cette hausse de la valorisation accroît le ratio global de cours sur bénéfice qui à la fin de la semaine dernière, était de 12,9x. C’est-à-dire que l’investisseur qui mise actuellement sur l’ensemble des sociétés du NSE devra attendre 12,9 ans de bénéfice net pour recouvrer son placement. Par ailleurs, le rendement de dividende baisse. Il est désormais à 3,5% contre une moyenne de 4,1% au cours des dix dernières années.  

Idriss Linge

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by : Idriss LINGE

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