Seacom porte sa capacité data à 100 Gbps pour répondre à la demande croissante en connectivité en Afrique

(Agence Ecofin) – Au cours des cinq dernières années, de grands groupes internationaux ont investi dans le haut débit en Afrique. La récente crise de Covid-19 a accentué le mouvement. Plusieurs acteurs locaux qui redoutent une perte de terrain ont également renoué avec l’investissement. C’est le cas de Seacom.

Le consortium Seacom, fournisseur de connectivité Internet à haut débit via le câble sous-marin de fibre optique éponyme, annonce l’augmentation de sa capacité data à 100 gigabits par seconde (Gbps) sur la technologie Ethernet. Cette opération fait suite à la demande en connectivité à haut débit enregistrée depuis l’année dernière à travers le continent.

La société indique que cet investissement permettra aux fournisseurs de services Internet (FAI) et aux réseaux de diffusion de contenu (CDN) d’accéder à plus de capacités data qui profiteront également aux consommateurs de services Internet.

Nicole Labuschagne, la directrice générale du département dédié à la fourniture de service chez Seacom, a expliqué que la mise à niveau effectuée répond effectivement aux nouveaux usages d’Internet qui se développent en Afrique. « Nous voulons nous assurer en passant au niveau 100GE que l’Afrique et nos clients suivent le rythme dans un monde de quatrième révolution industrielle toujours plus numérisé, et nous espérons voir la 100GE devenir la norme de l’industrie dans un proche avenir », a-t-elle expliqué.

Seacom a démarré ses activités en Afrique en 2009. En 2018, la société a lancé une capacité de 10 Gbps. L’actuelle montée en puissance de la société fait surtout écho à la concurrence qui ne cesse de croître dans le segment de la connectivité par fibre optique sur le continent. De nouveaux systèmes sous-marins de fibre optique plus puissants sont annoncés, notamment le câble Equiano de Google qui doit être achevé cette année, ou encore le 2Africa mené par Facebook qui est annoncé pour l’année prochaine.

Dans son rapport « Fixed Broadband Market in the Middle East and Africa (MEA), 2021 Update – Analysing Market Trends, Competitive Dynamics and Opportunities till 2026 », ReportLinker indique que les opérateurs du Moyen-Orient et d’Afrique généreront un chiffre d’affaires cumulé de 107,1 milliards $ en services Internet fixes en 2021 et 2026. La mise à niveau de Seacom lui permettra d’en faire partie et de consolider sa position sur le marché Internet africain. 

Muriel Edjo

Lire aussi : 02/03/2020 – Seacom et Tata communications s’associent pour étendre leurs offres de connectivité en Afrique, Europe et Asie

window.fbAsyncInit = function() {
FB.init({version: ‘v2.3’,appId: ‘103459506425194’, status: false, cookie: true, xfbml: true});
FB.Event.subscribe(‘comment.create’, jfbc.social.facebook.comment.create);
FB.Event.subscribe(‘comment.remove’, jfbc.social.facebook.comment.remove);
FB.Event.subscribe(‘edge.create’, jfbc.social.facebook.like.create);
FB.Event.subscribe(‘edge.remove’, jfbc.social.facebook.like.remove);
};
(function(d, s, id){
var js, fjs = d.getElementsByTagName(s)[0];
if (d.getElementById(id)) {return;}
js = d.createElement(s); js.id = id;
js.src = “https://connect.facebook.net/fr_FR/sdk.js”;
fjs.parentNode.insertBefore(js, fjs);
}(document, ‘script’, ‘facebook-jssdk’));
(function(d, s, id) {
var js, fjs = d.getElementsByTagName(s)[0];
if (d.getElementById(id)) return;
js = d.createElement(s); js.id = id;
js.src = “//connect.facebook.net/en_GB/sdk.js#xfbml=1&version=v2.5&appId=103459506425194”;
fjs.parentNode.insertBefore(js, fjs);
}(document, ‘script’, ‘facebook-jssdk’));

by : Muriel EDJO

Source link

Capital Media

Read Previous

Brazil eyes combining pandemic relief, ‘Bolsa Familia’ welfare in 2022, says source By Reuters

Read Next

Après la levée de 1,8 million $, la plateforme de logistique nigériane Sendbox vise l’Afrique de l’Ouest et de l’Est