l’Agence nationale d’identification a organisé un séminaire sur l’interopérabilité de l’identité numérique en Afrique

(ANID TOGO) – Du 15, 16 et 17 Novembre 2021, à Lomé, capitale du Togo, l’Agence nationale d’identification (ANID) a organisé, en partenariat avec la Commission Economique pour l’Afrique (CEA), un séminaire régional sur le thème « Permettre l’interopérabilité des identifications numériques en Afrique ». Pour les promoteurs de l’évènement, son principal objectif était de faciliter les discussions entre les décideurs politiques, les experts et les parties prenantes afin d’explorer des solutions permettant créer un système d’identification numérique interopérable pour l’Afrique.

La stratégie de transformation numérique pour l’Afrique vise à avoir une société et une économie numériques intégrées et inclusives qui améliorent la vie des Africains. Pour réaliser sa vision, l’un des objectifs est de construire, d’ici 2030, un marché numérique sécurisé qui permet la libre circulation des personnes, des services et des capitaux tout en permettant aux particuliers et aux entreprises de commercer dans la zone continentale de libre-échange africaine.

Pour y parvenir, l’identité juridique, en particulier l’identification numérique (l’identification unique des individus via un canal numérique) et l’interopérabilité sont essentielles. La stratégie de transformation numérique a pour objectif que 99,9 % des personnes en Afrique aient une pièce d’identité légale numérique dans le cadre du système d’état civil d’ici 2030. Cependant, les experts participant au projet estiment qu’environ 524 millions d’Africains manquent de documents d’identité fondamentaux en raison de la fragmentation et du manque de ressources adéquates pour gérer les systèmes d’état civil et de statistiques de l’état civil.

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Ce problème, selon Mr. Silété DEVO, Directeur General, de l’Agence Nationale d’Identification Togo, est d’une importance capitale dans la marche vers le développement de l’Afrique.  « Pour nous qui avons une identité légale, reconnue par nos États, la question ne se pose pas ou du moins pas dans les mêmes termes. Nous ne pouvons pas imaginer les obstacles qui peuvent se dresser devant ceux qui n’en possèdent pas. Selon les statistiques, sur les 7,7 milliards de personnes qui peuplent la terre, 3,4 milliards sont dotés d’une forme d’identité biométrique et numérique, contre 3,3 milliards disposant d’identité non biométrique. Il reste environ 1 milliard de personnes dépourvues de toute forme d’existence officielle. Et la moitié réside malheureusement sur le continent africain, lequel compte une population totale de 1,3 milliards d’habitants. Cette population se retrouve exclue de la marche vers le développement dans la mesure où elle est exclue de toute forme d’interactions qui nécessitent de prouver son identité. Et ces actes anodins sont entre autres : ouvrir un compte ; inscrire un enfant à l’école ; accéder aux soins de bases ou aux avantages liés à la protection sociale, participer à la vie politique, payer des impôts », a-t-il expliqué dans son mot introductif ayant lancé l’évènement.

Ainsi, pendant 3 jours, décideurs politiques, partenaires de développement et de financement, universités, entreprises, les parties prenantes financières, la société civile, les parties prenantes de l’écosystème de l’innovation, les universités ainsi que et autres institutions invitées ont tenté de proposer des solutions aux divers problèmes faisant obstacle à l’interopérabilité de l’identité numérique en Afrique. Accessible en présentiel et en ligne, le séminaire a notamment permis d’identifier les lacunes favorisant l’exclusion dans les systèmes d’état civil, de discuter de l’impact de l’identification numérique interopérable sur la croissance économique de l’Afrique, d’identifier les défis qui y sont liés et leur proposer des solutions. Les différentes discussions ont conduit au recensement d’un ensemble de principes et de recommandations politiques pour examen et adoption par les gouvernements africains, les organisations continentales et régionales africaines et les entreprises. Il faut préciser que les résultats des différents panels présentés lors de la réunion des chefs d’État de l’Union Africaine.

« L’agence nationale d’identification est l’autorité nationale compétente au Togo en matière d’identification biométrique des personnes physiques au Togo et a été créée par la loi portant identification biométrique des personnes physiques du 10 septembre 2020. L’ANID est en charge de la réalisation du projet « attribution de l’identité pour tous » et « mise en place du registre social des personnes et des ménages » de la feuille de route gouvernementale 2020-2025.

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by : ANID TOGO

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Capital Media

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