Poursuivi pour blanchiment d’argent au Kenya, le nigérian Flutterwave rejette les accusations

(Agence Ecofin) – Après une enquête à charge menée au Nigeria par un journaliste d’investigation, Flutterwave une des fintech stars d’Afrique en 2021, est désormais citée dans une affaire de blanchiment d’argent par des institutions kényanes. Ses responsables démentent toutes mauvaises pratiques.

Flutterwave, la start-up nigériane spécialisée dans les services financiers associés à la technologie, a rapidement démenti une accusation de blanchiment d’argent formulée par un tribunal au Kenya.

« Les allégations d’irrégularités financières impliquant la société au Kenya sont entièrement fausses, et nous disposons des documents nécessaires pour le vérifier », a fait savoir la fintech dans un communiqué.

Elle explique par la suite : « nous percevons et payons pour le compte de commerçants et d’entreprises. Dans ce processus, nous gagnons nos honoraires par le biais de frais de transaction, dont les enregistrements sont disponibles et peuvent être vérifiés. En tant qu’entreprise, nous détenons des fonds d’entreprise pour soutenir nos opérations et fournir des services à tous nos clients ».

L’information sur l’accusation, rapportée par des médias kényans, a été révélée dans l’espace francophone par la chroniqueuse et influenceuse ivoirienne Edith Brou. On y apprend que selon l’agence de lutte contre les crimes financiers au Kenya, environ 56 comptes bancaires de Flutterwave sont soupçonnés d’avoir servi à des transactions présumées frauduleuses. La nature criminelle des opérations suspectées consiste en des paiements qui auraient été effectués en violation des règles établies par la Banque centrale du pays.

Cette nouvelle affaire ne manquera pas de ternir l’image de la fintech présentée comme une réussite, après sa levée de près de 475 millions $ et son expansion dans plusieurs pays africains. Une enquête publiée en avril 2022 par le journaliste d’investigation nigérian, David Hundeyin, rapporte avoir découvert un ensemble de faits de fraudes et de mauvaises pratiques au sein de l’entreprise

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by : Agence Ecofin

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