Telkom attend l’approbation du régulateur pour lancer ses filiales T-Kash et Telkom Digital

(Agence Ecofin) – L’opérateur Safaricom domine de fond en comble le marché télécoms kényan. Depuis des années, ses concurrents explorent différents moyens pour réduire l’hégémonie de la société, sans trop de succès.

 

L’opérateur de télécommunications kényan Telkom Kenya attend toujours l’approbation réglementaire de l’Autorité des communications du Kenya (CA) pour son projet de création de deux filiales distinctes pour ses services financier et numérique, respectivement T-Kash et Telkom Digital. C’est ce qu’a déclaré Mugo Kibati, président-directeur général, de la société à la presse locale.

« Nous avons fait la plupart des choses, nous attendons l’approbation du régulateur. Une fois que le régulateur l’aura approuvé, ce sera fait. Tout est fait », a déclaré M. Kibati.

C’est en mai 2021 que Telkom a révélé ses plans de créer ces deux nouvelles entités. Le projet fait partie d’un certain nombre de nouveaux axes stratégiques révélés par l’entreprise après l’échec des plans de fusion avec son rival Airtel Kenya. Cette restructuration, entamée depuis 2020, s’inscrit dans le cadre d’un objectif à long terme de Telkom visant à s’imposer comme un fournisseur de télécommunications intégré, accélérant la transformation numérique sur le marché.

Une fois approuvé, T-Kash continuera d’offrir aux clients des services d’argent mobile, y compris les services de prêt financiers mobiles que la société a annoncés récemment. Parallèlement, les efforts de l’opérateur téléphonique pour répondre aux besoins croissants de la région en matière de services numériques seront concentrés dans la filiale Telkom Digital. Cette dernière devrait comprendre des infrastructures, notamment un réseau de fibres optiques, des câbles sous-marins internationaux et un centre d’atterrissage intelligent.

Les ambitions numériques de Telkom s’inscrivent dans le cadre des actions entreprises par la société pour réduire la domination de son rival Safaricom, qui domine tous les segments du secteur. Selon le rapport annuel de l’Autorité des communications, Safaricom contrôle 64,2 % des abonnements à la téléphonie mobile contre 26,8 % pour Airtel et 6 % pour Telkom. Selon les derniers chiffres de la Central Bank of Kenya (BCK), Safaricom détenait 99,8 % de parts de marché du mobile money en 2020 contre 0,2 % pour Airtel Money et 0,006 % pour T-Kash. 

Isaac K. Kassouwi

Lire aussi : 27/06/2022 — Kenya : Telkom veut s’aventurer dans le domaine du crédit mobile

 

window.fbAsyncInit = function() {
FB.init({version: ‘v2.3’,appId: ‘103459506425194’, status: false, cookie: true, xfbml: true});
FB.Event.subscribe(‘comment.create’, jfbc.social.facebook.comment.create);
FB.Event.subscribe(‘comment.remove’, jfbc.social.facebook.comment.remove);
FB.Event.subscribe(‘edge.create’, jfbc.social.facebook.like.create);
FB.Event.subscribe(‘edge.remove’, jfbc.social.facebook.like.remove);
};
(function(d, s, id){
var js, fjs = d.getElementsByTagName(s)[0];
if (d.getElementById(id)) {return;}
js = d.createElement(s); js.id = id;
js.src = “https://connect.facebook.net/fr_FR/sdk.js”;
fjs.parentNode.insertBefore(js, fjs);
}(document, ‘script’, ‘facebook-jssdk’));
(function(d, s, id) {
var js, fjs = d.getElementsByTagName(s)[0];
if (d.getElementById(id)) return;
js = d.createElement(s); js.id = id;
js.src = “//connect.facebook.net/en_GB/sdk.js#xfbml=1&version=v2.5&appId=103459506425194”;
fjs.parentNode.insertBefore(js, fjs);
}(document, ‘script’, ‘facebook-jssdk’));

by : Agence Ecofin

Source link

Capital Media

Read Previous

UK’s Johnson digs in as ministers desert government By Reuters

Read Next

L’euro s’effondre de nouveau face au dollar américain et entraine dans sa chute le franc CFA