(Agence Ecofin) – Plus d’un an après l’obtention d’un premier financement de préamorçage ayant servi à financer son déploiement au Sénégal, Chargel mobilise des ressources supplémentaires pour renforcer son portefeuille clients et étendre sa présence au Sénégal.
Chargel, une start-up sénégalaise de logistique, qui met en relation des expéditeurs avec des sociétés de transport, a procédé à la levée d’un financement d’amorçage de 2,5 millions $, en fonds propres et en dettes. Le financement a été mobilisé auprès d’anciens et nouveaux partenaires de Chargel tels que Logos Ventures, Foundation Botnar, Ventures Platform, DFS Labs et Seedstars.
Chargel utilisera cette ressource pour financer sa prochaine phase de développement, explorer de nouvelles voies de croissance et ouvrir sa plateforme à davantage de clients.
« Cette année [2023, Ndlr], nous ouvrons la plateforme à davantage d’expéditeurs au Sénégal. Nous envisageons également de nous étendre à un autre pays d’Afrique francophone », a révélé Moustapha Ndoye, cofondateur de Chargel, sans donner davantage d’informations sur la prochaine destination de la start-up.
Cette récente levée de 2,5 millions $ intervient plus d’un an après l’obtention par Chargel, d’un financement de préamorçage de 750 000 $ pour lancer ses activités au Sénégal et construire un réseau de camionnage qui facilitera la mise en relation d’expéditeurs avec des transporteurs. Le tour de table, annoncé en mars 2022, combinait capital et dettes. Il a vu la participation de Century Oak Capital et Logos Ventures, ainsi que des investisseurs providentiels du Sénégal, du Kenya, du Ghana et du Nigéria.
Consciente des inefficacités existantes dans le secteur de la logistique au Sénégal, la direction de Chargel prévoit d’utiliser la technologie pour en venir à bout, en numérisant le processus de livraison, ce qui permet aux expéditeurs de suivre leurs marchandises pendant le trajet et recevoir des notifications une fois la livraison effectuée.
Selon Moustapha Ndoye, Chargel a réalisé un chiffre d’affaires de plus de 1,2 million $ en 2022.
Précisons que la demande de fret en Afrique devrait augmenter de 28 %, d’ici la fin de la décennie, en raison de l’essor du commerce intrarégional, stimulé par la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).
Chamberline Moko
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by : Kelly Chamberline MOKO
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