La solvabilité de la France en baisse selon Fitch Ratings, mais le ministre des finances critique l’agence de notation

(Agence Ecofin) – Voyant sa note dégradée par Fitch Ratings, le gouvernement français a reproché à cette agence de ne pas prendre en compte certains paramètres. Une remarque que répètent souvent les dirigeants africains sans être entendus.

Commentant la décision de l’agence de notation Fitch Ratings de ramener la solvabilité de la France dans la tranche inférieure de la catégorie des dettes jugées comme étant de haute qualité (AA-), le ministre des finances Bruno Le Maire a déploré une appréciation pessimiste quant aux perspectives de croissance de son pays et de sa trajectoire de dette.

« Elle sous évalue les conséquences des réformes de structure adoptées depuis plusieurs mois par le gouvernement français : réforme de l’assurance chômage, réforme des retraites, baisse des impôts de production », a-t-il ajouté rappelant que Moody’s, l’autre grande agence de notation parmi les plus célèbres au monde, avait « fait une évaluation différente » en le maintenant dans la catégorie des AA.

Ce n’est pourtant pas l’unique alerte dont fait l’objet l’un des principaux partenaire des pays de l’Afrique francophone. Le 17 mars 2023, le Fonds Monétaire International avait déjà lui aussi attiré l’attention sur les risques liés à la dette publique française. Vu d’Afrique, c’est presque un retournement de situation.

Sur le continent les gouvernements de plusieurs pays, notamment le Ghana qui était un modèle en termes de gouvernance économique, n’ont cessé de rappeler que les agences internationales de notation ne prennent pas en compte la nature des chocs auxquels ils font face, ni la difficulté des réformes qu’ils essaient de mener pour s’adapter et résister à leurs défis. Ces voix ne sont pas souvent entendues et les marchés sont prompts à sanctionner les pays de la région en durcissant encore plus les conditions d’accès à la dette internationale.

Le 13 avril dernier, un rapport du Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD) a indiqué que les méthodes d’évaluation actuelles des grandes agences de notation ont coûté à l’Afrique des opportunités supplémentaires de financement d’une valeur de 74 milliards de dollars. Une analyse qui rejoint l’appel de plusieurs institutions à soutenir une nouvelle manière d’analyser la viabilité de la dette des pays africains.

Bien sûr, la situation de la France n’est pas comparable à celle des pays africains. L’hexagone figure encore dans la catégorie des pays ayant une haute qualité d’émetteur, alors que les pays africains sont majoritairement dans la zone spéculative. Mais la situation devra être suivie de près, notamment par les pays de la CEMAC et de l’UEMOA, qui ont des liens étroits avec ce pays, notamment sur le plan de la coopération monétaire.

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by : Agence Ecofin

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