(Agence Ecofin) – Les semaines du 24 avril et du 1er mai ont été les plus dynamiques pour l’entreprise, avec des croissances respectives de 10 % et 6 %.

La filiale en Côte d’Ivoire du groupe agroalimentaire Nestlé, dont le siège se trouve en Suisse, est progressivement en train d’effacer la perte de valeur de 16,3 % que son action a subie sur la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) d’Abidjan au cours du premier trimestre de cette année. Depuis le début d’avril, elle a progressé de 14,3 %, selon des données d’African Markets, consultées par l’Agence Ecofin.

Si la tendance se poursuivait, ce serait la première fois depuis mars et avril 2022 que la valeur boursière de l’entreprise enregistrerait deux mois successifs de croissance sur le marché financier ouest-africain. Les semaines du 24 avril et du 1er mai ont été les plus dynamiques pour l’entreprise, avec des croissances respectives de 10 % et 6 %.

L’entreprise ne communique pas de manière optimale sur ses performances financières, à l’instar d’autres entreprises présentes sur ce marché, et il est donc complexe de documenter les différentes hypothèses qui pourraient justifier cette performance. On peut déjà noter que la perte de valeur du premier trimestre était principalement due au mois de mars, lorsque Nestlé CI a reculé de 16 %.

Pour ceux qui ont investi à partir du 1er février 2023 et ont conservé le titre dans leurs portefeuilles jusqu’à maintenant, cela représente une plus-value de 14,5 % sur la période et un rendement de dividendes qui atteindra les 10 %. Nestlé CI devrait continuer d’attirer les investisseurs du public. L’entreprise a réalisé un bénéfice net en hausse de 51,2 % au premier trimestre 2023, expliqué par une solide maîtrise de ses coûts d’exploitation.

Ceux qui possèdent ce titre dans leurs portefeuilles d’investissement resteront toutefois très attentifs à sa capacité à générer davantage de bénéfices nets supplémentaires. En 2022, la société agroalimentaire a décidé de distribuer un dividende brut d’environ 18 milliards de francs suisses, représentant la quasi-totalité de ses réserves libres. Pour l’instant, aucune information publiquement accessible n’indique que la même performance peut se répéter facilement.