(Agence Ecofin) – Après le relèvement des fonds propres des sociétés d’assurance et de réassurance décidé par la commission nationale des assurances du Ghana en 2019, les assureurs se sont en majorité conformés à cette mesure, à cette date.

98 % des assureurs ghanéens se sont conformés aux exigences de capital minimum requis depuis 2019 par l’organisme de réglementation du secteur des assurances, la National Insurance Commission (NIC).

Ce pourcentage a été donné par Moses Ackah-Jayne, responsable du marketing et des relations extérieures au sein de la NIC. Ce dernier s’est exprimé dans la localité de Kumasi le 25 mai dernier au cours d’un programme de sensibilisation des acteurs du secteur informel sur les polices d’assurance.  

« La plupart des compagnies d’assurance ont satisfait aux exigences réglementaires en matière de fonds propres. Quelques-unes sont encore en train de discuter de quelques autres détails », a indiqué Moses Ackah-Jayne, sans explicitement citer les compagnies d’assurances conformes à cette réglementation à cette date.

Précisons que c’est en juin 2019 que la Commission nationale des assurances avait fixé de nouvelles exigences de capital minimum pour les compagnies d’assurance, de réassurance et de courtage d’assurance au Ghana. Elles devaient respectivement porter leurs fonds propres à 50 millions de cedis (pour les sociétés d’assurance vie et non-vie) et à 125 millions de cedis (pour les réassureurs) au plus tard en juin 2021. Avec l’avènement de la pandémie de Covd-19, ce délai a été prorogé pour laisser aux acteurs une marge de temps nécessaire pour se conformer à cette mesure qui visait à renforcer la solidité des assureurs et réassureurs ghanéens.

Au Ghana, en 2022, le taux de pénétration de l’assurance était inférieur à 2 %. Selon la NIC, le pays comptait 48 sociétés d’assurance dont 27 dans le segment non-vie et 21 dans le segment vie à fin mars 2021. Il y avait également trois réassureurs et 116 courtiers d’assurance.

Chamberline Moko