
(Agence Ecofin) – Bien que négatif, le résultat net du secteur bancaire islamique au Maroc s’est amélioré en 2022, par rapport à celui réalisé en 2021 et 2020. Les charges générales d’exploitation en hausse ont continué de peser sur le résultat des 5 banques islamiques et 3 autres disposant de fenêtres islamiques, dans le Royaume.
Au Maroc, le secteur bancaire islamique, constitué de 5 banques islamiques et 3 autres banques ayant des fenêtres islamiques, a affiché un résultat net négatif de -129,3 millions de dirhams (13,2 millions $), au 31 décembre 2022. L’information est contenue dans le rapport annuel sur la supervision bancaire, exercice 2022, publié par la Banque centrale du Maroc, lundi 24 juillet.
Quoique déficitaire, ce résultat net du secteur bancaire islamique s’est amélioré par rapport à celui réalisé en 2021 (-206,8 millions de dirhams) et en 2020 (-350,9 millions de dirhams).
Cette mauvaise performance peut s’expliquer par une hausse de 6%, à 741,1 millions de dirhams, des charges générales d’exploitation du secteur bancaire islamique. Dans le détail, les charges externes ont été les plus importantes. Elles ont progressé de 12 % en un an, suivies des charges de personnel qui ont crû de 9 %. Dans ces conditions, le résultat brut d’exploitation agrégé du secteur a atteint -74,3 millions de dirhams, en 2022 contre -175,6 millions de dirhams en 2021 et -321,1 millions de dirhams en 2020.
Et pourtant, le produit net bancaire (PNB) des banques et fenêtres participatives s’est nettement amélioré en 2022, soutenu par la hausse de la marge sur financements participatifs, qui a atteint 799,2 millions de dirhams à fin 2022 (contre 615,6 millions de dirhams en 2021) et de la marge sur commissions qui a connu une progression de 27 % à 77,8 millions de dirhams.
Chamberline Moko
window.fbAsyncInit = function() {
FB.init({version: ‘v2.3’,appId: ‘103459506425194’, status: false, cookie: true, xfbml: true});
FB.Event.subscribe(‘comment.create’, jfbc.social.facebook.comment.create);
FB.Event.subscribe(‘comment.remove’, jfbc.social.facebook.comment.remove);
FB.Event.subscribe(‘edge.create’, jfbc.social.facebook.like.create);
FB.Event.subscribe(‘edge.remove’, jfbc.social.facebook.like.remove);
};
(function(d, s, id){
var js, fjs = d.getElementsByTagName(s)[0];
if (d.getElementById(id)) {return;}
js = d.createElement(s); js.id = id;
js.src = “https://connect.facebook.net/fr_FR/sdk.js”;
fjs.parentNode.insertBefore(js, fjs);
}(document, ‘script’, ‘facebook-jssdk’));
(function(d, s, id) {
var js, fjs = d.getElementsByTagName(s)[0];
if (d.getElementById(id)) return;
js = d.createElement(s); js.id = id;
js.src = “//connect.facebook.net/en_GB/sdk.js#xfbml=1&version=v2.5&appId=103459506425194”;
fjs.parentNode.insertBefore(js, fjs);
}(document, ‘script’, ‘facebook-jssdk’));
by : Agence Ecofin
Source link