(Agence Ecofin) – Starlink n’a pas encore obtenu l’autorisation des autorités sénégalaises pour fournir ses services d’Internet au Sénégal. La société prévoit la couverture du pays à partir du quatrième trimestre 2023.

L’Autorité de régulation des télécommunications et des postes du Sénégal (ARTP) a annoncé le lundi 7 août l’arrestation de cinq présumés agents du fournisseur de services Internet par satellite américain Starlink. Selon la presse locale, ces cinq individus auraient été pris en flagrant délit de commercialisation de terminaux permettant d’accéder aux services de la société, sans l’autorisation préalable des autorités sénégalaises.

Starlink ne s’est pas encore prononcé sur la situation.

Les contrevenants risquent une peine emprisonnement d’une durée de 1 à 5 ans, ainsi qu’une amende allant de 30 millions FCFA (50 112 $) à 60 millions FCFA (100 224 $) conformément aux dispositions de la loi n° 2018-28 portant code des communications électroniques. S’expose aux mêmes sanctions toute personne qui exercera « l’une des activités soumises à l’obtention d’une licence ou d’une autorisation sans la licence ou l’autorisation requise ou l’aura continuée en violation d’une décision de suspension ou de retrait ».

Starlink, filiale de la société SpaceX du milliardaire Elon Musk, poursuit son expansion en Afrique où elle est déjà présente dans 5 pays, à savoir le Nigeria, le Rwanda, le Mozambique, le Kenya et le Malawi. Quant au Sénégal, il devrait commencer à bénéficier des services commerciaux de la société à partir du quatrième trimestre 2023, selon le calendrier de lancement établi. Au total 23 pays africains devraient recevoir les services de Starlink avant la fin de cette année.

Isaac K. Kassouwi