(Agence Ecofin) – Annoncé fin juin 2023, l’accord de partage de risques entre la SFI et Proparco a récemment été conclu. Il ciblera des entreprises importatrices de biens essentiels et de denrées alimentaires au Nigeria et à Madagascar et s’étendra à d’autres pays africains, avec l’ambition de renforcer l’offre de financement du commerce sur le continent.
La Société financière internationale (SFI) et Proparco ont procédé le jeudi 14 décembre 2023, à la signature d’un accord de partage de risques d’un montant de 200 millions $. Il porte sur le financement d’opérations de commerce en Afrique et sera exécuté en deux phases.
Dans la première phase, la filiale du groupe Agence française de développement (AFD) dédiée au secteur privé participera à hauteur de 50% à certaines expositions de la SFI sur des opérations de commerce dans des pays ciblés en Afrique subsaharienne.
L’initiative concernera le Nigeria et Madagascar. Elle permettra de faciliter l’importation de biens essentiels et de denrées alimentaires par des petites et moyennes entreprises (PME) de ces deux pays, a expliqué Françoise Lombard, directrice générale de Proparco.
Dans une seconde phase, Proparco et la SFI mobiliseront un montant record de 500 millions $ pour amplifier leurs actions communes dans d’autres pays africains.
?As part of the Alliance for Entrepreneurship in Africa #AforE, @IFC_org & @Proparco join forces to strengthen #Food supplies in African countries, by signing a risk-sharing agreement covering a package of #TradeFinance operations worth a joint $200M!
▶️https://t.co/5BvxUreJEA pic.twitter.com/URrMv4P4rX
— Proparco (@Proparco) December 14, 2023
Il faut préciser que cet accord de distribution des risques était en projet depuis 6 mois. Dans une annonce officielle datant de fin juin 2023, Proparco avait précisé les différents domaines de coopération possibles avec la SFI dans le cadre de cet accord. Ainsi, les deux institutions ont évoqué la possibilité de renforcer leurs programmes de formation des banques africaines sur les opérations de financement du commerce.
Les deux institutions entendent renforcer l’offre de financement du commerce en Afrique. En effet, sur le continent, les coûts commerciaux peuvent atteindre 300 % de la valeur des marchandises échangées. En plus, le coût du financement du commerce (lettres de crédit confirmées) est six ou sept fois plus élevé en Afrique que dans les pays de l’Organisation de coopération et développement économique (OCDE).
Une étude récente de la SFI et de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) a révélé que le financement du commerce ne soutient que 25 % des marchandises échangées dans quatre pays d’Afrique de l’Ouest, ce qui est bien inférieur à la moyenne mondiale de 60 à 80 %. En Côte d’Ivoire, au Ghana, au Nigeria et au Sénégal, le déficit de financement du commerce s’élève à 14 milliards de dollars par an.
Si la disponibilité du financement du commerce dans ces pays passait à 40 %, cela pourrait stimuler leurs exportations et importations de marchandises d’environ 8 %, ce qui équivaut à près de 13 milliards de dollars de commerce annuel
Chamberline MOKO
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by : Kelly Chamberline MOKO
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