Augmentation des décaissements à la BIDC

(Agence Ecofin) – En 2023, 56 projets ont bénéficié de décaissements, malgré un contexte économique difficile ayant freiné les nouvelles décisions d’engagement de la BIDC. La banque continue d’appliquer son plan stratégique initié après la covid-19, et dit être en avance sur plusieurs de ses piliers principaux.

Après une année 2022 record, la Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC) présente en 2023 un profil de performance mixte, caractérisé par un recul des engagements mais une augmentation continue des décaissements.

En 2022, la banque avait enregistré une progression de 74,3 % dans ses décaissements nets, atteignant 1,2 milliards d’unités de compte (UC), soit environ 1,63 milliard $. Cette période avait également vu une hausse significative des engagements, avec 543 millions d’UC (730 millions $) pour 19 projets, en augmentation de 26,5 % par rapport à 2021.

En 2023, bien que les engagements aient diminué, les décaissements ont continué d’augmenter. La banque a décaissé 309 millions d’UC (plus de 420 millions $), soit une hausse de 7,5 % par rapport à l’année précédente. Un taux d’exécution et d’allocation que George Agyekum Donkor (photo), président de la BIDC et de son conseil d’administration, juge « intéressant », malgré un contexte mondial difficile marqué par «les augmentations des taux d’intérêt visant à freiner l’inflation, les bouleversements d’importantes banques, notamment l’effondrement d’institutions notables comme la Silicon Valley Bank et les difficultés du Crédit Suisse, le resserrement des marchés de l’emploi, et les conflits géopolitiques persistants», sans oublier les tensions régionales qui ont pesé sur les activités économiques. Les décaissements de 2023 ont concerné 56 projets contre 71 en 2022.

Avec ce niveau de débours, le total cumulé des décaissements nets du portefeuille de prêts a atteint 1,43 milliards d’UC fin 2023, équivalant à environ 1,9 milliard $, soit une hausse de 22 % par rapport à l’année précédente.

L’an dernier, la BIDC a surtout ciblé de « manière stratégique » le secteur privé qui a reçu 66,4 % des décaissements sur prêts, représentant une augmentation de 3 % par rapport à 2022. Cette orientation reflète la stratégie quinquennale 2021-2025 de la banque, axée sur l’accroissement du soutien au secteur privé pour stimuler le développement économique de la région, justifie l’institution basé à Lomé. 

Parmi les projets notables financés, figurent la construction et la réhabilitation de 44 adductions d’eau villageoises au Bénin, un financement à court terme de 10 millions d’euros pour l’importation et la livraison de produits pétroliers au Burkina Faso (SONIDEP et SONABHY), et l’extension d’un terminal d’importation de gaz de pétrole liquéfié au Togo par Zener.

Un plan stratégique en marche

Après une année 2022 marquée par des progrès post-covid significatifs dans son plan stratégique, la Banque continue de prendre de l’avance. En témoignent ses chiffres. En effet, à fin juin 2023, elle avait déjà réalisé plus de 66 % des résultats escomptés, bien avant les objectifs fixés.

Aussi, indique-t-on, le total actif de la banque a dépassé de 21,4 % l’objectif prévu pour la fin de l’année 2025, affichant une progression totale de 121,4 %. Cette croissance est soutenue par une réalisation presque intégrale des prévisions de prêts et avances, qui ont atteint 97,66 % de leur cible, a révélé la banque dans son rapport financier, consulté par l’Agence Ecofin.

Par ailleurs, les efforts en matière de mobilisation des ressources ont également porté leurs fruits, ayant atteint 66,21 % de l’objectif de 2025.

Fiacre E. Kakpo

window.fbAsyncInit = function() {
FB.init({version: ‘v2.3’,appId: ‘103459506425194’, status: false, cookie: true, xfbml: true});
FB.Event.subscribe(‘comment.create’, jfbc.social.facebook.comment.create);
FB.Event.subscribe(‘comment.remove’, jfbc.social.facebook.comment.remove);
FB.Event.subscribe(‘edge.create’, jfbc.social.facebook.like.create);
FB.Event.subscribe(‘edge.remove’, jfbc.social.facebook.like.remove);
};
(function(d, s, id){
var js, fjs = d.getElementsByTagName(s)[0];
if (d.getElementById(id)) {return;}
js = d.createElement(s); js.id = id;
js.src = “https://connect.facebook.net/fr_FR/sdk.js”;
fjs.parentNode.insertBefore(js, fjs);
}(document, ‘script’, ‘facebook-jssdk’));
(function(d, s, id) {
var js, fjs = d.getElementsByTagName(s)[0];
if (d.getElementById(id)) return;
js = d.createElement(s); js.id = id;
js.src = “//connect.facebook.net/en_GB/sdk.js#xfbml=1&version=v2.5&appId=103459506425194”;
fjs.parentNode.insertBefore(js, fjs);
}(document, ‘script’, ‘facebook-jssdk’));

by : Agence Ecofin

Source link

Capital Media

Read Previous

Hausse des cyber-attaques sur les PME via Microsoft Excel (Kaspersky)

Read Next

International Reserves/ Foreign Currency Liquidity Template: May 2024