(Agence Ecofin) – Le partage d’infrastructures télécoms est le processus par lequel un ou plusieurs opérateurs utilisent les mêmes infrastructures pour fournir un service aux utilisateurs finaux. Il s’agit généralement de sites télécoms, de fibre optique, de câbles sous-marins…
Les acteurs des télécommunications au Burkina Faso cherchent à renforcer la mutualisation des infrastructures télécoms afin de faciliter leur déploiement à l’échelle nationale. Lors d’une réunion tenue le lundi 30 septembre, l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP), Groupe Vivendi Africa (CanalBox), Onatel, Orange et ATC ont discuté des obstacles qui freinent le partage d’infrastructures dans le pays.
Ces discussions interviennent dans un contexte où le gouvernement burkinabé cherche à généraliser l’accès aux services télécoms. Il a été identifié 1700 zones blanches dans le pays, dont 1000 devraient être couvertes d’ici 2027. Les chiffres officiels indiquent que la couverture de la téléphonie mobile est à 85 %, contre 64 % pour l’Internet 3G et 46 % pour l’Internet 4G.
L’Union internationale des télécommunications (UIT) estime que le partage des infrastructures peut faire baisser le coût de mise en service des réseaux, en particulier dans les zones rurales ou sur les marchés marginaux. « Ce partage peut également encourager la migration vers de nouvelles technologies et le déploiement de la large bande mobile », ajoute l’institution.
Toutefois, l’efficacité du partage d’infrastructures peut être altérée par le désir de leadership des opérateurs et le risque de collusion peut mettre en danger la concurrence, selon le rapport d’Ecofin Pro « Pourquoi l’Afrique tarde à réaliser le potentiel du partage d’infrastructures télécoms », publié en décembre 2023. Le rapport recommande, entre autres, des réglementations flexibles et des incitations pour les acteurs en encourageant des négociations commerciales entre les acteurs.
Isaac K. Kassouwi
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by : Agence Ecofin
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