(Agence Ecofin) – Le secteur des télécommunications est l’un de ceux qui connaissent une forte perturbation des activités dans le pays. Les infrastructures qui assurent sa rentabilité sont victimes de diverses nuisances qui entravent l’offre de service.
L’opérateur de téléphonie mobile Orange Burkina Faso n’a plus accès à près de 15% de ses sites télécoms. L’information a été révélée par Jérôme Hénique, le directeur exécutif d’Orange Afrique et Moyen-Orient (OMEA), le lundi 1er octobre au cours d’une interview sur la radio publique française RFI. En clair, les équipes techniques de la société télécoms ne peuvent plus se rendre sur certains sites pour effectuer les indispensables services de maintenance à cause de la situation sécuritaire qui prévaut dans certaines localités du pays.
« Il y a une insécurité forte, des zones rouges qui nous empêchent d’opérer sur une partie du pays […] on ne va pas exposer nos salariés pour aller faire la maintenance, les réparer au moindre risque sécuritaire [sites télécoms]. On choisit évidemment de n’opérer que sur une partie du territoire où les conditions de sécurité sont associées », a expliqué le patron d’Orange en Afrique. La conséquence directe enregistrée par cette situation est la dégradation de la qualité de service fournie par Orange à ses clients.
En août dernier, Aminata Zerbo/Sabane (photo), ministre de la Transition digitale, des Postes et des Communications électroniques, déplorait des actes de vandalisme ou de destruction d’infrastructures télécoms commis par les terroristes dans plusieurs zones du pays. Elle affirmait que ces actions avaient suscité une baisse des taux de couverture des services de téléphonie mobile et Internet dans le pays de 10 à 20 %, ainsi qu’une dégradation de la qualité de services globale. Le gouvernement s’est d’ailleurs engagé à investir 3 milliards de francs CFA (5,07 millions $) pour restaurer le réseau télécoms dans les zones qui en ont été privées.
Au Burkina Faso, Orange est actuellement le leader du marché télécoms selon les dernières données de l’Autorité de régulation des communications électronique et des postes (Arcep) datées du 1er trimestre 2024. Avec 12 694 159 clients, la société détenait 46,57% des parts de marché contre 42,89% pour Onatel SA et 10,55% pour Telecel Faso. Malgré l’inaccessibilité de ses techniciens à une partie de ses sites télécoms, l’entreprise a enregistré une croissance d’abonnés d’environ 600 000 entre le 1er trimestre 2023 et celui de 2024.
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by : Agence Ecofin
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