
(Agence Ecofin) – Avec un engagement global qui devrait atteindre 70 millions €, Meridiam renforce sa présence dans la chaîne de transport au Gabon. Il possède désormais des intérêts dans le port et les chemins de fer du pays.
Meridiam, une firme de capital-investissement basée en France, s’est offert une participation de 40% dans le capital de la Société d’exploitation du Transgabonais (SETRAG), suite à une augmentation du capital de cette dernière. Le montant de la transaction est de 30 millions €.
La firme s’est aussi engagée à contribuer à hauteur de 40 millions € au financement de la SETRAG, et à apporter son expertise ferroviaire pour assurer le développement futur du Transgabonais.
L’entrée de Meridiam au capital de la SETRAG survient en même temps que celui de l’Etat du Gabon qui s’offre une participation de 9% au sein de la société nationale gabonaise de chemin de fer. L’opération est présentée comme « significative » pour le bilan de la SETRAG, car elle lui permettra « d’accompagner ses projets de développement, et ainsi se hisser aux meilleurs standards du transport ferroviaire ».
@Meridiam prend une participation de 40% dans #Setrag, le concessionnaire qui exploite le Transgabonais, la principale ligne ferroviaire du #Gabon, aux côtés d’#Eramet et de l’État Gabonais.
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— @Meridiam (@Meridiam) September 8, 2021
C’est le deuxième engagement de Meridiam dans le secteur gabonais du transport, après l’annonce en août 2017, d’une prise de participation à hauteur de 25% au capital de la société en charge de la gestion du port minéralier exploité dans le cadre de Gabon Special Economic Zone (GSEZ). La nouvelle acquisition reste liée à la première. Le Transgabonais est le principal lieu de cheminement des minerais et autres ressources du Gabon, avec près de 9 millions de tonnes de marchandises transportées en 2020.
Les engagements d’investissement de Meridiam dans la SETRAG sont évalués à 26,5 milliards FCFA. Ce montant est proche de la somme que la GSEZ avait mobilisée en 2018 sur ce qui était à l’époque, le marché financier gabonais avant la fusion des deux bourses de la CEMAC. Il y a quelques semaines, l’institution a racheté cette obligation émise 8 ans avant l’arrivée du terme prévu en 2028.
Idriss Linge
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by : Idriss LINGE
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