« Capital » révèle un trafic de médicaments

Révélé par « Capital » lors de notre dernière édition, plusieurs enquêtes ont été initiées pour démanteler le réseau de trafiquants de médicaments non conforme au marché local.

Ces médicaments portant des étiquettes en langue étrangère sont contraires aux règlements convenus par Maurice auprès de l’Organisation Mondial de la Santé (OMS) sur l’importance d’informer les consommateurs par l’étiquetage des produits qui doivent contenir obligatoirement un certain nombre d’indications lisibles. Lors de l’enquête de “Capital”, on s’était procuré une boîte de médicament avec des indications en Turc, dans une pharmacie de Port-Louis.

Alertée par l’enquête de “Capital”, la société Astra Zeneca a interpellé les autorités. Ce qui a donné suite à des perquisitions dans plusieurs pharmacies et interpellations. Ce n’est pas la première fois que la société Astra Zeneca est la cible d’une contrebande. En 2014 la justice avait sanctionné la société Keenpharm Co Ltd pour avoir illégalement importé et mis en vente des médicaments, notamment Attacand et Nexium, dont les droits de propriété et de distribution sont détenus par Astrazeneca. IRP Pharmaceuticals INC avait aussi été victime de cette contrebande en 2014 quand un de ses produits phare, Crestor, avait été mis sur le marché par Keepharm Co Ltd. Lors du procès, la douane avait été mise en cause pour négligence et la cour avait ordonné la destruction immédiate de tous les produits saisis. Selon nos recoupements, les cargos du vol direct de la Turquie, pays originaire de tous les médicaments saisis, seront désormais minutieusement surveillés.

Capital Media

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