Divali : Le chic se met en lumière

Au-delà de son caractère religieux, Divali est aussi l’occasion de refaire sa garde-robe car la fête, selon certaines croyances hindoues, marque le début d’une nouvelle année. Pour vous aider dans votre quête de la tenue idéale, Capital a fait le tour de quelques magasins spécialisés

Le 11 novembre prochain, le pays tout entier célèbrera le Divali. Le bruit des pétards dominera l’atmosphère et les lumières multicolores émerveilleront petits et grands, tandis que nos papilles se délecteront de délicieuses friandises. Bien qu’ici la fête ne dure qu’une journée, les festivités continuent souvent dans les jours qui suivent sa célébration : concerts gratuits, shows culturels, dîners en famille… Les occasions ne manquent pas pour voir et se faire voir ! L’allure compte alors pour beaucoup.

Une visite chez Jetha Tulsidas & Sons Ltd s’impose pour se mettre aux nouvelles tendances de cette saison. Ce commerce familial compte sept points de vente à travers le pays, dont un à Port-Louis, et ravit ses clients à chaque célébration avec des collections très tendance. En effet, les magasins Jetha Tulsidas viennent de déballer leurs nouvelles collections ‘spécial Divali’ et sont prêts à accueillir les clients en quête d’habits pour la fête.

 

Grande variété

Selon un responsable du magasin de Port-Louis, Jetha Tulsidas & Sons Ltd importe une grande variété de vêtements traditionnels pour le Divali afin d’offrir un large choix aux clients, prenant en considération les préférences de chacun. Saris, Salwar Kameez, Churidar et Lehengha… L’étendue des collections éblouira sans doute la gent féminine. L’option designer, où chaque sari est une pièce unique de la collection, est offerte à partir de Rs 2 000. Le choix de vêtements s’étend également sur le tissu : le coton, le mélange coton-soie, la soie pure et le tuile sont parmi les matières préférées des dames. Couleurs vives ou sobres, avec ou sans broderies, paillettes ou non, il y en a pour tous les goûts et pour toutes les occasions !

Quant aux messieurs, ils auront l’embarras du choix devant la gamme de Dhoti, Kurta, Sherwani, Kurta Parjama et Kurta Churidar proposée. Jetha Tulsidas & Sons Ltd offre également une collection pour enfants et des accessoires pour compléter les ensembles.

« Depuis quelque temps, la tendance s’oriente vers des modèles dits traditionnels. Les séries télévisées en hindoustani ont également un impact sur le choix vestimentaire des Mauriciens », observent les employés du magasin.

 

 

Des confiseries pour « sucrer » l’année à venir

Plus que tout autre aspect, le Divali est caractérisé par le partage de friandises. Certaines familles préfèrent de confectionner leurs propres gâteaux, tandis que d’autres optent pour les ‘ready-to-distribute’ ou, alors, un mélange des deux. Bombay Sweets Mart s’est au fil du temps forgé une solide réputation dans la vente de confiseries. Une réputation qui lui a attribué une place spéciale au sein du vocabulaire des Mauriciens. Il est la référence même en matière de délices indiens ! Comme chaque année, Bombay Sweets Mart propose des produits spéciaux pour le Divali. De nouvelles recettes ont été confectionnées et ajoutées à la gamme actuelle pour le plaisir des petits et des grands. Les variétés de barfis, rasgoolas et gulab jamuns, halva et ladoos, entres autres, mettront l’eau à la bouche de ceux qui les achètent et qui les reçoivent. Bombay Sweets Mart propose parallèlement des boîtes joliment décorées pour la distribution des confiseries. Le ‘Thali Mix’ et les confiseries, déjà empaquetées selon la sélection du commandeur et prêtes à la distribution, sont tout aussi prisés. À noter que la dernière date pour confirmer sa commande de friandises pour le Divali chez Bombay Sweets Mart est le 16 octobre !

 

Des couleurs pour exprimer l’hospitalité

Positionnés à l’entrée de la maison pour symboliser la gaieté et un accueil chaleureux, les mandalas sont des éléments incontournables du Divali selon les coutumes. Egalement appelés rangoli, korlam ou muggu, ils sont traditionnellement dessinés à même le sol en utilisant de la farine, du riz coloré, de la poudre de couleur, des pétales et sont embellis de lampes et d’ornements. Les mandalas se distinguent en deux catégories principales, à base géométrique ou florale, quoiqu’un mélange des deux est souvent pratiqué. Cependant, si l’enthousiasme qu’évoquent les mandalas est toujours présent, le manque de temps et la transmission interrompue des techniques d’application entravent leur réalisation de façon traditionnelle. Il existe de nos jours des motifs sur papier à colorier et à placer à l’entrée des maisons, préservant autant que possible la tradition. Des mandalas déjà fabriqués, en pièces détachées, sont également disponibles. Artistiquement travaillées à la main et peintes de couleurs vives, ces pièces sont conçues sur des morceaux de bois léger. Il existe mille façons de les disposer, donnant libre cours à la créativité et à la conception de motifs originaux. Ces alternatives au mandala traditionnel sont disponibles dans les boutiques orientales.

 

LA LUMIÈRE VAINC LES TÉNÈBRES

Le Divali est la forme contractée de Deepavali, tiré du sanskrit et qui signifie « rangée de lampes ». D’origine indienne, la fête s’est mauricianisée au fil du temps et est célébrée au niveau national chaque année. Selon les croyances, deux légendes issues d’époques différentes sont considérées comme étant chacune l’origine de la fête. Le Divali est célébré dans le nord de l’Inde avec un jour d’écart comparé aux régions australes du pays. Il marque le retour du roi Rama, incarnation du dieu Vishnu, à son royaume, Ayodhya, après quatorze années d’exil. Ce retour correspond également à la victoire de Rama face à Ravana et à la délivrance de Sita. L’épouse de Rama était jusqu’alors tenue captive par Ravana à Lanka, le royaume de ce dernier. Alors que le crépuscule s’annonce, les habitants d’Ayodhya allumèrent des lampes pour éclairer le chemin du couple royal et leur souhaiter la bienvenue. C’est dans ces circonstances que la fête de la lumière serait née. L’histoire est différente dans le sud de la Grande Péninsule. Selon la légende, Narakasura, un roi-démon qui tourmentait pendant longtemps son peuple, était sur le point d’être vaincu par Krishna, connu comme étant l’épicentre du Bhagavad Gita. Il reçut de celui-ci la possibilité de réaliser un ultime souhait et demanda que son dernier jour soit une cause de célébration et de partage dans le royaume, célébration perpétuée jusqu’à présent par le Divali. Narakasura fut mis à mort à 4h30, d’où l’origine de la coutume de se lever de bonne heure, de prendre un bain d’huile (pour se laver de la mort du démon) et d’être prêt avant le lever du soleil pour fêter joyeusement cette victoire !

Capital Media

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