Cet homme né le 18 juillet 1950 à Shamley Green (Royaume-Uni) était dyslexique et éprouvait certaines difficultés à l’école. D’ailleurs, son proviseur lui aurait dit qu’il finirait soit en prison, soit il deviendrait riche. La prison, il a failli la connaître pour des raisons d’évasion fiscale. Mais la richesse, Richard Branson l’a certainement rencontrée
Il commence à entreprendre à l’âge de 8 ans : pour Noël, il commence à planter des sapins pour les revendre et se lance en parallèle dans l’élevage de perruches. Mais c’est un échec. Tant pis, il recommencera plus tard. A l’âge de 16 ans, il commence la publication d’un magazine pour étudiants à Londres. Il arrive à interviewer des personnalités connues du milieu académique, et le magazine commence à rencontrer un léger succès. Il décide de se diversifier, et lance le Student Advisory Centre qui assure une forme de planning familial pour étudiants. Ils connaîtront, lui et son associé, quelques difficultés par la suite, ne trouvant pas de sponsors.
De là, il se réoriente dans la vente de disques par correspondance, qui est une activité en plein boom à cette époque et crée la marque Virgin car une de ses associées les qualifient de « vierges en business ».
A cause des grèves postales, il décide de créer des boutiques afin de ne plus avoir de problèmes concernant la livraison. Premier investissement : un studio d’enregistrement près d’Oxford. Peu après il lance son label, Virgin Records, et produit un premier album, l’iconique ‘Tubular Bells’ de Mike Oldfield. Cet album sera un succès et propulsera Virgin sur les devants de la scène. Il commence à diversifier Virgin vers les années 1980 et l’entreprise devient un réseau international. Richard Branson revendra Virgin Music pour créer Virgin Airways.
Au total, le Virgin Group emploie plus de 50 000 salariés dans 29 pays différents. Richard Branson cultive sa popularité en se lançant dans des défis incroyables, sans regarder à la dépense. Il est maintenant à la tête d’un empire colossal, et d’une fortune de 2,6 milliards de livres sterling. Il passe la majeure partie de son temps à développer des organisations à but non lucratif.
Les 5 conseils de Branson aux jeunes
Le milliardaire britannique Richard Branson a récemment prodigué sur le réseau LinkedIn cinq recommandations de bon sens à tous ceux qui auraient l’audace de se lancer dans la création d’entreprise.
Voilà qui pourrait redonner un peu de cure à l’ouvrage à tous les jeunes créateurs d’entreprise tentés de baisser les bras. Ces cinq clés du succès mises en avant par le magnat britannique, davantage « philosophiques » que concrètes, ont suscité plusieurs centaines de commentaires enthousiastes. Voici ses conseils :
- « Parlez moins, écoutez plus »
Première recommandation, de toute évidence la plus importante à ses yeux : les chefs d’entreprise doivent rester aux aguets. La qualité d’écoute serait, dès lors, le caractère majeur du bon dirigeant. Et pas question de ne prêter son oreille qu’aux membres de son conseil d’administration, même si c’est important. Pour Richard Branson, il est aussi nécessaire de prendre en compte l’avis de son personnel sur le terrain. Une dose d’humilité ne nuit pas.
- « Restez simples »
Dans un autre conseil de bon sens mais pas des plus aisés à mettre en oeuvre, le milliardaire explique ensuite que pour sortir du lot, il faut proposer des idées radicalement différentes, mais simples. « N’essayez pas de réinventer la roue », préconise-t-il ajoutant : « un changement pour le mieux est bien plus efficace que cinq changements pour le pire ».
- « Soyez fiers de votre travail »
Sur ce point, Richard Branson donne un exemple concret en se félicitant pour les prix du meilleur employé de l’année remis par sa compagnie la semaine précédente la publication de son « billet sur LinkedIn. L’occasion de rappeler que les salariés sont « les meilleurs avocats d’une marque ». Et, pour qu’ils s’occupent au mieux des clients, il faut les rendre fiers de leur travail.
- « Amusez-vous, le succès suivra »
Richard Branson poursuit sur un ton résolument positif et souligne ce qui pourrait apparaître comme une autre évidence : « Si ce que vous faites ne vous vous amuse pas, c’est que vous le faites mal ». L’assertion pourrait dérouter les audacieux qui se sont lancés dans la création d’entreprise et qui, parfois, se découragent face à l’ampleur de la tâche. « Si, en vous levant le matin, votre travail vous apparaît comme une corvée, alors faites autre chose », affirme le milliardaire. Une déclaration défendue par un argument difficile à contester : « Si vous prenez du plaisir, cela accroîtra les chances de créer une atmosphère positive d’innovation et votre affaire sera florissante ». Autrement dit, pour réussir… soyez heureux !
- « Arrêtez tout et recommencez »
Enfin, le chef d’entreprise explique que tout échec est bon à prendre, dans la mesure où il est bien analysé et surmonté. Histoire de tranquilliser ses lecteurs, il rappelle que lui aussi a connu des déboires. Pour un peu, il en aurait cité Nietzsche et son fameux « ce qui ne me tue pas me rend plus fort ».