Kenya Commercial Bank veut réduire le poids des créances douteuses héritées de l’acquisition de National Bank of Kenya

(Agence Ecofin) – Kenya Commercial Bank (KCB) envisage de réduire ses créances douteuses dont l’encours dans son bilan a augmenté, suite à l’acquisition de National Bank of Kenya. « Vous verrez plus d’actions, plus de demandes d’explication à l’endroit de nos clients qui ne remboursent pas leurs emprunts », a fait savoir Joshua Oigara, le directeur général de KCB, en marge d’une rencontre avec la presse et selon des propos rapportés par Bloomberg.

Au moment de son acquisition suite à des difficultés, National Bank of Kenya avait présenté un tableau financier dévoilant un encours de créances douteuses représentant 49% du montant total de ses prêts à divers acteurs économiques. Dans ce contexte, KCB a vu la part des créances douteuses, dans son portefeuille de prêts, passer de 6% à 12%. Ses dirigeants veulent la réduire à seulement 8% au cours des 12 prochains mois.

Quelques clients de KCB ont déjà commencé à ressentir le poids de cet engagement de Kenya Commercial Bank. East Africa Portland Cement, une unité de production de ciment appartenant elle aussi à l’Etat, a été contrainte de vendre certaines de ses propriétés foncières pour mobiliser l’équivalent de 25 millions $ au profit de la banque. Dans le même contexte, Mumias Sugar, une autre entreprise publique, a été contrainte d’être placée sous administration judiciaire pour protéger les intérêts de KCB.

La question des créances douteuses est un sérieux défi dans le secteur bancaire kényan. Pour ce qui est des banques cotées, leur niveau global est passé à 10% au terme du premier semestre 2019 ; un niveau record et très largement au-dessus de la moyenne annuelle depuis 2010 qui est de seulement 6,5%. Face à cette montée du risque pour les banques, celles-ci continuent d’espérer que soit annulé, l’encadrement des taux d’intérêt applicables sur les crédits bancaires, afin de réaliser de meilleurs produits nets bancaires.

Idriss Linge

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by : Agence Ecofin

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