
(Agence Ecofin) – L’encours des ressources empruntées dans le bilan de Mauritius Commercial Bank (MCB), une des plus importantes banques commerciales d’île Maurice, a atteint 55,4 milliards de roupies mauriciennes (1,5 milliard $) à la fin du premier semestre 2019. Ce n’est pas une chose anormale qu’une banque de cette taille emprunte sur le marché international des capitaux, pour avoir des ressources qu’elle prêtera à l’économie.
Chez MCB, le volume de ces ressources a connu une hausse de 290% en moins d’une année. Cette augmentation a été soutenue en partie par un emprunt syndiqué de 800 millions $ sur les marchés internationaux de la dette. D’autre part, la banque a également eu recours à une facilité de crédit de 150 millions $ des institutions de financement du développement pour financer des projets à long terme au niveau national et dans la région.
Selon des analystes de l’agence de notation Moody’s, cette progression n’est pas étrangère aux dynamiques de changement qui surviennent dans le régime fiscal du pays. Epinglé comme étant un paradis fiscal et une juridiction secrète, le gouvernement d’île Maurice a entrepris une série de réformes qui pourrait impacter la présence de nombreux fonds d’investissement étrangers qui veulent s’y installer. Dans un tel contexte, il n’est pas exclu que le volume des dépôts en dollars se rétrécisse.
La demande pour les financements en devises étrangères dans ce pays qui revendique un statut de place financière est assez importante. Mauritius Commercial Bank a aussi intérêt à diversifier sa base de clientèle, pour réduire les risques de concentration à un secteur ou un groupe de clients.
Pour l’heure, la banque est assez solide avec une marge de rentabilité assez intéressante. Le groupe peut aussi compter sur une base d’actionnaires solides dans laquelle figure le fonds de pension public d’île Maurice, ainsi que le gouvernement.
Idriss Linge
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by : Agence Ecofin
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